C’est ce à quoi j’essaie désespérément de me raccrocher en ce moment. Ça fait bientôt 7 mois que je rame chaque jour pour m’en sortir. En me répétant mentalement (et pas que mentalement) que je suis une independant woman. Que pour m’en sortir, je ne peux compter que sur moi.
Mais, c’est comme si le destin me testait épreuve après épreuve. Combien de coups durs se succèdent depuis un moment …
Je me rends compte à quel point les choses sont fragiles. A quel point il faut se remettre continuellement en question et ne compter que sur soi-même. Sur la famille.
Et les amis. Les amis …
Parce qu’il y a une semaine, une fois de plus en moins de quelques secondes, tout a basculé. Un nouveau choc gros comme une maison. Un choc qui remet tout en question. Le passé, le présent et le futur. Qui fait pleurer d’angoisse en sachant pertinemment que ces larmes ne sont pas superflues. Je me pose des questions que je n’ai pas envie de me poser seule. Qui concernent des sujets pour lesquels je ne me sens pas concernée mais auxquels je dois faire face, presque par survie.
Ca fait une semaine que résonnent dans ma tête les premiers mots d’une chanson de Lynda Lemay où elle commence dans un souffle « Mon Dieu, je suis dans la merde, j’ai besoin de vous tout de suite… », ou plus trash, la Mano Negra « J'ai comme envie de tourner le gaz, comme envie de me faire sauter les plombs ». C’est selon …
Et, une fois de plus, les amis sont là. Fidèles au rendez-vous, sans que j’aie à le demander. Avec des ébauches de solution. Mais surtout une oreille attentive, du réconfort et de la compréhension.
Toujours est-il que l’adage a raison. Il y a du positif. J’apprends à me débrouiller. A aller de l’avant. A rencontrer. A poser des questions.
Audrey m’a dit « Je te trouve super courageuse. C’est clair que tu as plein d’ennuis qui se succèdent. Mais tu y fais face et tu te poses les questions qu’il faut ». Elle a aussi ajouté, est force est de le reconnaître, que cette histoire de rupture d'il y a 6 mois est dérisoire face à tout ça.
Dans un an ma situation sera encore tout à fait autre que celle d’aujourd’hui, à la vue des conséquences de ce qui se prépare … et ça me fait vraiment très peur.
Alors, à la question « J’espère que tu vas bien » … j’ai préféré ne pas répondre …
de tout coeur avec toi... si t'as envie de parler, tu sais où me trouver...
RépondreSupprimerG.