Carrie a testé la Justice belge

J'ai donc été convoquée en tant que victime (bouuuuuh!) afin de préciser la façon dont je voulais réparation.

Mais comme, en fait, je n'avais pas de revendication spéciale, je suis arrivée sur place assez stressée. Quand j'ai suivi mon interlocutrice dans l'escalier pendant 2 étages, je ne savais que les grandes lignes.

Puis, tout est venu d'un coup. J'ai voulu : qu'il sache que j'ai déposé une information qui s'est transformée en plainte et médiation par la faute de sa récidive, qu'il raconte l'histoire à sa bonne femme (et non qu'il lui fasse croire que je suis folle de lui ou autre stupidité), que je n'aie pas à comparaître devant le Proc' à ses côtés.

Le Procureur du Roi, de son côté, exige qu'il suive une thérapie collective ou individuelle.

Et si Mr Zizi continue à nier les faits, Tribunal Correctionnel avec mon nom inscrit au rôle (beuaaaaaah) et parlage à la barre. Mium.


Aujourd'hui, mon interlocutrice m'a rappelée pour me donner le résultat de son rendez-vous avec Mr Zizi.

Il ne reconnaît pas tout à fait les faits : Quand il est sans sa bonne femme, il oublierait de fermer la porte à clé et elle s'ouvrirait avec l'appel d'air de la porte du bas (...). Il ne me guettait pas du tout derrière sa fenêtre dans la lumière. Et autres mais c'est tellement con que je m'arrête là.

Ceci dit, il ne m'emmerdera plus et suivra une thérapie individuelle.

Il me propose des excuses orales.

Non non, merci. On s'arrête là. Affaire classée pour ma part.

Parce que j'en ai marre d'en entendre parler et que j'en ai marre de l'entendre mentir.


Et que s'il m'emmerde, je lui envoie Romain.

Na !