dimanche 8 février 2009

Je me suis attaquée à la cuisine. Un p'tit mont de vaisselle, des poissons qui adoreraient voir l'extérieur de leur bocal, des plans de travail encombrés.

Le lecteur MP3 sur les oreilles m'a donné une énergie d'enfer. Jimmy Sommerville est quand même excellent. La cuisine est nickel.

J'ai même retrouvé un p'tit post-it en cœur laissé par l'Ex dans une armoire, que je n'avais jamais trouvé pcq j'étais trop petite pour l'atteindre sans chaise. "J'ai tant besoin de toi, je t'aime". Voilà voilà. Bah, comme ça je ne le retrouverai plus après.

Mais j'avoue que je suis calmée. Deux appels téléphoniques avec des reproches, de la méchanceté. J'ai trouvé ça inutile. Je ne comprends pas son besoin de ternir mon image.

Et je reste persuadée que je suis clean dans cette histoire. Il y a tellement de ruptures où la personne lésée est infecte. Moi, ben je le laisse de son côté. Je reste du mien. Il a une copine qu'il a voulue. Que peut-il rêver de mieux ? Pourquoi encore se retourner sur moi ?

C'était la dernière fois qu'on se parlait. Et d'ailleurs, on n'en parle plus. On parlera de moi.

De mon côté, j'avance. Sans lui. Tant pis ...

Comme tout passe, comme son amour est passé ... mon mal de lui (peut-être une angine, palapapalalala) passera ...



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