Carrie a revécu les cours de Latin !

Car les cours de Latin à Saint-André, j'en étais fan. Les plus loooongues heures de ma vie. J'ai décidé de déposer les armes le jour où j'ai appris l'existence du "supin". Trop, c'est trop !

Kouz et moi, ce soir on a décidé d'aller à une conférence intitulée :

tout ce dont j'ai besoin
est déjà en moi

En pleine période de retrouvailles avec moi-même et vu l'enthousiasme que ça a suscité chez une connaissance qui a suivi la formation, on a sacrifié notre jeudi soir à aller "grandir".

J'ai laissé passer l'occasion d'une sortie en ville (en semaine, à Tournai, fou, dingue) pour aller, donc ... écouter une conférence.

Et voilà le lien avec le cours de Latin : c'était ... inintéressant pour moi. Je ne suis pas du tout arrivée à me laisser emporter par le sujet. Je n'étais pas non plus dans des conditions idéales après une discussion qui m'a contrariée au plus haut point en début de soirée.

En me tournant vers Kouz, j'ai vite compris qu'elle non plus n'accrochait pas. Et là, comme 2 gamines de 15 ans, on a chuchoté et rigolé ... mais dingue ce que c'était bon ! :)

Confériencier n°1 : "Vous comprenez où je veux en venir?"
Carrie : "Non ..."

Conférencière n°2 : "Mais l'émotion, où la trouve-t-on ?"
Carrie " DTC ..."

J'ai donc frôlé le niveau -10 du manque de classe et de l'imaturité. Ca nous a aussi rappelé les fois où on allait à la messe de minuit en famille et où elle et moi on se bidonnait tout le temps de l'office, au grand dam de mes parents. Rhooo !

Et cette soirée a été moins nulle, d'un seul coup ...

Ceci dit, cette conférence n'était peut-être pas mauvaise. Je n'ai tout simplement pas accroché. Voilà !

Sur ce, je vais au lit, même s'il est "tôt" ou tout ce qu'on veut ... parce que je multiplie les sorties, que ça ne va pas en s'arrangeant (à mon grand bonheur) et que les couchers sont tardifs. J'ai mis 35 minutes pour arriver à me lever et j'ai bossé au radar.

Un peu de sérieux !

Ou pas ...